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T
Les compatissants ont coupé sans reste la soif du soi avec la connaissance transcendante ; Et comme ils ont soif des êtres vivants, ils ne consomment pas la paix. Avec l’intelligence et la compassion pour méthodes d’Éveil, Les êtres sublimes ne se tiennent ni dans le saṃsāra ni dans le nirvāṇa.  +
À celui qui, de lui-même, s’est éveillé à la paisible bouddhéité :dépourvue de commencement, de milieu et de fin, Qui, pleinement éveillé, montre la voie indestructible et éternelle :pour que les non-réalisés se réalisent, Qui brandit le vajra suprême, l’épée de la sagesse et de la compassion, :et tranche les pousses de la souffrance. À lui qui abat le mur des doutes cerné par la jungle des vues, :je rends hommage.  +
Si nous n’avions pas d’élément de bouddha, Nous ne nous lasserions pas de souffrir Et ne voudrions pas d’un nirvāṇa Qui ne nous inspirerait ni intérêt ni désir.  +
Le fait de voir que le saṃsāra a pour défaut la souffrance Et que le nirvāṇa a pour qualité le bonheur Est dû à la présence de la filiation spirituelle – Ce n’est pas le cas chez ceux qui en sont dépourvus.  +
Source inépuisable de joyaux aux qualités infinies, [L’Élément] ressemble au Grand Océan. On le compare aussi à une lampe car, en essence, Il possède d’indissociables qualités.  +
Comme [cet Élément] inclut les domaines du corps absolu, De la sagesse des Vainqueurs et de la compassion, L’enseignement le compare à l’Océan Sous le rapport du réceptacle, des joyaux et de l’eau.  +
Dans la base immaculée, les connaissances extraordinaires, La sagesse primordiale et l’absence de souillures sont indissociables de l’ainsité. Voilà autant de qualités qui correspondent à celles d’une lampe – La lumière, la chaleur et les couleurs.  +
Comme l’ainsité se manifeste différemment Chez les êtres ordinaires, les êtres sublimes Et les parfaits bouddhas, Celui qui voit le réel Montre aux êtres leur essence de Vainqueurs.  +
Les êtres ordinaires sont dans l’erreur ; Ceux qui voient les vérités s’en détournent ; Et les tathāgatas sont tels quels, Dégagés de l’erreur et des élaborations conceptuelles.  +
Les [états] impur, impur et pur, et très pur Sont respectivement appelés « Être ordinaire », « bodhisattva », Et « tathāgata ».  +
On ramène l’Élément à son essence Et aux cinq autres points Pour l’enseigner en fonction Des trois états et de leurs trois noms.  +
De même que l’espace qui a pour essence De ne pas penser se répand en tout lieu, De même, la nature de l’esprit est omniprésente Comme l’immensité immaculée.  +
La bouddhéité est inconditionnée, spontanée, Réalisée sans conditions étrangères, Pourvue de sagesse, de compassion et de puissance, Ainsi que des deux bienfaits.  +
Ce caractère général imprègne Les défauts, les qualités et l’ultime, À l’image de l’espace [qui pénètre] toute forme Inférieure, moyenne ou supérieure.  +
Vu le caractère adventice de ses défauts Et le caractère naturel de ses qualités, Telle elle était, telle elle sera L’essence du réel est immuable.  +
De même que, du fait de sa subtilité, Rien ne peut souiller l’espace omniprésent, Rien ne peut souiller cette présence En tous et en chaque être.  +
De même que tous les mondes Naissent et meurent dans l’espace, De même les facultés des sens naissent Et meurent dans l’immensité inconditionnée.  +
Tout comme, jusqu’à ce jour, Aucun feu n’a jamais consumé l’espace, Cette [essence] ne se consume pas aux feux De la mort, de la maladie et de la vieillesse.  +
La terre s’étend sur l’eau et l’eau sur le vent ; Le vent [s’étend] dans l’espace, mais l’espace Ne repose pas sur les éléments vent Ou eau, ni sur l’élément terre.  +
Les agrégats, les domaines et les sens Reposent sur les actes et les affections ; Les actes et les affections reposent Toujours sur les activités erronées du mental.  +