appellation du bouddha qui peut être interprétée de différentes façons. En bref, « aller» vaut pour « réaliser » et « ainsi » pour « ainsité » : est bouddha, parfaitement éveillé, celui qui a réalisé l’ainsité, ou l’état naturel de toutes choses. +
quatre comportements qu’un maître (bodhisattva) adopte pour «attirer» les êtres afin de les aider : 1 ) générosité matérielle ; 2) paroles douces ; 3) enseignements adaptés ; et 4) comportement conforme à ce qu’il enseigne. +
refuge suprême des bouddhistes : «Extérieurement, le Bouddha (ou l’Éveil), le Dharma (les enseignements) et la Sangha (la Communauté) ; intérieurement, le maître (bla ma, guru), le yidam (déité personnelle) et la dakini ; secrètement, le corps absolu, le corps de jouissance et le corps de manifestation. » Cf. CGP, p. 225. +
position assise considérée comme idéale pour rendre l’esprit clair et stable: 1) les jambes croisées en position de lotus; 2) les mains posées l’une sur l’autre au-dessous du nombril dans la moudra de la méditation ; 3) la colonne vertébrale droite; 4) le menton légèrement rentré; 5) les épaules écartées dans la «position des ailes d’un vautour» (au sol), c’està-dire les bras légèrement décollés de la poitrine ; 6) le regard posé dans la direction du bout du nez ; et 7) la langue touchant légèrement le palais. +
«recueillement (profond) », voire « extase (méditative) », état de l’esprit qui demeure continûment et sans distraction posé sur son objet. A.T. : concentration. +
six lieux de renaissance possible dans le samsâra ; six destinées ou formes d’existence correspondant aux six émotions négatives ; six formes d ’êtres qui, en fonction de leur karma, s’identifient à l’une ou l’autre de ces formes d’existence. A.T. : six destinées. +
les deux lieux de renaissance supérieurs, à savoir les mondes divin et humain, et les trois inférieurs qui comprennent le monde animal, celui des prêtas et celui des enfers. Il est plus courant de parler des «six mondes», mais ici les antidieux (asuras) sont considérés par certains comme faisant partie des dieux et par d’autres comme appartenant au groupe des nagas, autrement dit des animaux. +
mesure de longueur qui va de vingt à trente kilomètres, dont la valeur varie selon les textes et les traditions, parfois traduite par «lieue» ou «stade». +
formule («mantra», sngags) qui permet principalement d’accomplir les activités de la déité et la connaissance transcendante, ou esprit adamantin, et peut aussi désigner les déités féminines ainsi que d’autres éléments du Vajrayana. +
litt. «au-delà de la souffrance». Dans le Grand Véhicule, le simple fait d’être libéré de la souffrance ne correspond pas à l’Éveil total, appelé «grand nirvâna», ou encore «nirvâna sans demeure» (mi gnas myang ‘das) parce que celui ou celle qui l’a atteint ne «demeure» ni dans le nirvâna ni dans le samsâra. A.T. : outre-souffrance. +
litt. « celui qui a écrasé l’ennemi », à savoir les quatre démons. L’arhat dépasse les souffrances de la naissance, de la vieillesse, de la maladie et de la mort à l’aide des pratiques du Véhicule Fondamental, mais il n’a pas encore atteint la bouddhéité parfaite à laquelle conduit la voie du Grand Véhicule. +
quatre forces qui empêchent de suivre la voie, de vivre longtemps et de recueillir le fruit de la pratique: 1) le démon des émotions négatives-origine de la souffrance ; 2) le démon des agrégats-base de la souffrance; 3) le démon de la mort-le fait que la vie prenne fin, ou que tout soit impermanent ; et 4) le démon divin-la distraction ou l’attachement aux objets désirables. Cf. Sengzhao, commentaire de Kumârajîva, p. 35, et note 1, et CGP, note 225. +