celui qui prend pour support (stegs) des croyances extrêmes (mu) comme le nihilisme ou l’étemalisme. Les tirthikas étaient avant tout ceux qui, en Inde, combattaient le bouddhisme. +
ensemble des conditions qui rendent la pratique du Dharma possible et, par conséquent, une existence humaine précieuse. Objet du chapitre I du CGP. Conditions nécessaires à l’épanouissement de la nature de bouddha. Cf. POL, p. 45-52. +
ne pas tuer, ne pas voler, éviter l’inconduite sexuelle, dire la vérité, ne pas médire, parler avec douceur, ne pas parler indûment, ne pas être cupide, ne pas être malveillant et ne pas avoir de vues fausses. Cf. CGP, p. 145 et suiv.; et POL, p. 109-114, pour les actes négatifs et leurs effets. +
« esprit » ou « bon génie » qui naît et meurt avec chaque être humain et qui a pour rôle de protéger tant ses fonctions vitales que la durée de sa vie. +
le remords, la malveillance, la torpeur, la cupidité et le doute. Dans le Compendium d’Asanga : le désir, la torpeur et le sommeil, le remords, la distraction et le doute. Ces «voiles» obscurcissent l’esprit qui aspire au bien de manière générale et, particulièrement, pendant la pratique de la concentration. +
l’un des trois types d’effet karmique produit par un acte: la multiplication d’actes de même nature et l’enchaînement des souffrances qui s’ensuivent. +
monde issu de la réalisation d’un bouddha ou d’un grand bodhisattva, où les êtres peuvent progresser vers l’Éveil sans retomber dans les destinées inférieures. Il peut également s’agir de n’importe quel endroit perçu comme une manifestation de la sagesse spontanée. +
litt. «juste cela». Le «ça-seulement » des choses désigne leur état naturel (tib. gnas lugs), autrement dit leur «vacuité» (stong pa nyid, sunyata). L’expression est souvent abrégée en de nyid, «cela même», qui correspond au sanskrit tattva, et que l’on peut traduire par « (le) réel». +
Mañjushri, Vajrapani et Avalokita qui, dans les tantras d’Activité (bya rgyud, caryatantra), sont les souverains des familles du Bouddha, du Vajra et du Lotus, et représentent plus généralement le corps, l’esprit et la parole de tous les Éveillés. +
les «accumulations» ou « provisions » de mérites et de sagesse. La première se crée avec les actes positifs ou vertueux. Une fois «parfaite», cette accumulation a pour résultat les deux « corps formels ». Quant à la sagesse, elle «s’accumule» dès lors que les mérites, ou actes méritoires, ne sont pas pollués par des concepts dualistes et qu’ils incluent l’esprit d’Éveil. +
deux étapes de la méditation de la phase de création. Dans la première, on «approche» la déité en récitant son mantra ; dans la seconde, on est assez familiarisé avec elle pour s’identifier à elle, ou l’«accomplir». +