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From Buddha-Nature

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T
C’est la foi qui permet de réaliser L’absolu des [bouddhas] nés d’eux-mêmes. Qui n’a pas d’yeux ne peut voir L’éclat de l’orbe solaire.  +
Ici, il n’y a rien à enlever Et rien à ajouter. Regardez réellement le réel ! Quand vous le verrez, vous serez libres.  +
L’Élément est vide des souillures adventices Qui ont pour caractère d’en être séparables. Il n’est pas vide de ses insurpassables qualités Qui ont pour caractère d’en être inséparables.  +
Les Vainqueurs ont enseigné ici et là que tous les phénomènes sont vides Sous tous les aspects, comme des nuages, des rêves et des illusions. Or voici qu’ils déclarent que tous les êtres animés Ont une nature de bouddha : pourquoi ?  +
Perdre courage et mépriser les êtres plus humbles que soi, Croire à ce qui n’est pas vrai, déprécier le vrai Dharma Et, enfin, être trop attaché à soi-même : voilà cinq défauts Que cet enseignement se propose d’éliminer chez ceux qu’ils affectent.  +
La limite du réel se trouve toujours À l’écart des phénomènes conditionnés. Il est alors possible de comparer les affections, Les actes et leurs effets à des nuages, des rêves, des illusions.  +
Les affections sont comparables à des nuages ; Les actes, à des expériences faites en rêve ; Et les agrégats, qui résultent des affections Et des actes, à des illusions et des apparitions.  +
Avec l’intelligence qui réalise l’état ultime des phénomènes, [Ils connaissent] la diversité parce qu’ils voient L’omnisciente essence du réel Présente en tous les êtres.  +
En plus des premiers exposés, La Continuité suprême enseigne La présence de l’Élément spirituel Pour éliminer les cinq défauts.  +
Ainsi, l’esprit d’Éveil ne naîtra point Chez ceux qui, n’ayant pas entendu [cet enseignement], Se méprisent eux-mêmes Jusqu’à perdre courage.  +
D’entre ceux qui ont produit l’esprit d’Éveil, Certains se disent supérieurs Et tiennent pour inférieurs Ceux que l’esprit d’Éveil n’a pas encore gagnés.  +
La juste sagesse ne peut naître Chez ceux qui pensent de la sorte. Ceux-là croient ce qui n’est pas vrai Et le vrai n’a pas de sens pour eux.  +
Artificiels et passagers, les défauts Des êtres ne sont pas réels. En vérité, les fautes n’ont pas de soi Et les qualités sont pures par nature.  +
S’il croit à des défauts irréels Et sous-estime de réelles qualités, L’être intelligent n’acquerra pas la bienveillance Qui voit l’égalité d’autrui et de soi-même.  +
Ainsi, quand on a entendu ce qui précède, on ne peut qu’être enthousiaste, Respecter les autres autant que notre Instructeur, Et accéder à la connaissance, à la sagesse et à la grande bienveillance. L’émergence de ces cinq qualités permet  +
D’éliminer l’erreur [du découragement], de voir égal, De [réaliser] l’absence des défauts et la présence des qualités, Et de s’aimer soi-même autant que les autres, Grâce à quoi l’on atteindra bientôt l’état de bouddha.  +
Cette réalisation est la vision Que chacun connaît par soi-même. Elle est pure parce que, dans l’immensité immaculée, Il n’y a pas d’attachement ni d’obstacles  +
Comme leur vision de sagesse est pure Et [proche de] l’insurpassable sagesse des bouddhas, Les êtres sublimes qui ne régressent plus Sont des refuges pour tous les êtres vivants.  +
On a instauré le triple refuge en considération Du maître, de l’enseignement et des disciples, Du point de vue des adeptes des trois véhicules Et des aspirations aux trois activités.  +
On connaîtra ces sept points selon leurs caractéristiques propres Et dans le même ordre. Les trois premiers viennent De l’introduction du ''Soûtra du Roi Dhāraṇīśvara'' Et les quatre derniers de la classification :des qualités des Vainqueurs et des sages.  +