au niveau individuel, cinq ensembles formant la base de ce que l’on prend pour un « moi » : formes (corps et phénomènes d’ordre physique), sensations, représentations, formations karmiques (ou facteurs de composition) et consciences. On les qualifie de «pollués» ou «impurs» parce qu’ils résultent du karma et des émotions négatives. +
le corps de jouissance et le corps de manifestation de la bouddhéité. Une fois atteint le terme de l’accumulation de mérites, la bouddhéité se manifeste aux êtres qui en ont le karma. A ceux qui se sont libérés de leurs voiles mentaux, elle apparaît sous l’aspect du corps de jouissance, et aux autres, sous l’aspect du corps de manifestation. +
la préparation, qui consiste à inclure tout acte positif dans les moyens habiles en cultivant 1 esprit d’Éveil ; la partie principale, qui consiste à se rappeler, pendant que l’on pratique ou agit, que les trois pôles de l’acte sont vides ; et enfin, la conclusion, qui est la dédicace des mérites au grand Éveil de tous les êtres. Cf. CGP, p. 44. +
tuer sa mère, son père ou un arhat, diviser la Sangha et répandre le sang d’un bouddha avec une mauvaise intention. Celui qui a commis l’un de ces crimes renaît dans l’enfer des Tourments insurpassables immédiatement après sa mort sans passer par l’état intermédiaire du bardo. +
Dix qualités de la sagesse des parfaits bouddhas. Cette sagesse a le pouvoir: 1) de toujours distinguer ce qui est fondé de ce qui ne l’est pas ; 2) de connaître le résultat des actes, 3) les différentes aspirations des êtres, 4) les différentes natures des êtres, 5) leurs différentes facultés, 6) toutes les voies en sachant où elles conduisent, 7) les concentrations, les libérations, les samadhis, etc., 8) les existences passées, 9) la mort des êtres et leur renaissance, et, enfin, 10) les moyens de parvenir à l’épuisement des souillures. +
méditation, ou état qui en résulte, formant l’assise de toutes les concentrations. L’esprit, apaisé (zhi) de toute distraction, demeure (gnas) inébranlable dans la concentration choisie. +
être ayant atteint la voie de la vision (mthong lam), laquelle correspond, dans le Grand Véhicule, à la première terre des bodhisattvas où l’on perçoit la nature vide du moi et des choses. +
sixième groupe de qualités et d’exercices spirituels que les textes appellent les «trente-sept auxiliaires de l’Éveil » : attentionmémoire, discernement, persévérance, joie, souplesse de l’esprit parfaitement entraîné, concentration et impartialité. +
arme d’Indra, indestructible et pouvant tout détruire, symbole de l’immuable nature de l’esprit, ou des méthodes de la compassion unies à la connaissance de la vacuité symbolisée par une clochette. +
quatre fautes qui font déchoir un moine de son état: le meurtre, le mensonge qui consiste à faire croire qu’il a atteint des états spirituels supérieurs, l’inconduite sexuelle et le vol. +
« intrépidités » du Bouddha qui lui permettent d’aider les êtres sans la moindre peur: l’intrépidité 1) d’affirmer qu’il a atteint la parfaite réalisation; 2) de soutenir qu’il s’est parfaitement affranchi des émotions négatives; 3) d’enseigner comment mettre un terme aux émotions négatives ; et 4) de montrer la voie de l’affranchissement. Il en existe différentes versions. +
litt. : « maturation complète», le moment où l’énergie engendrée par un acte produit son effet intégral, plus ou moins rapidement selon les autres forces qui la favorisent ou la contrecarrent. +