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Litt. «au-delà de la souffrance». Au sens large, le but des pratiques bouddhistes, le contraire du samsara. Il faut comprendre que le mot n’a pas le meme sens dans les différents véhicules: dans le Véhicule Fondamental, il s’agit de la paix de la cessation qu’atteint l’arhat, et dans le Grand Véhicule de 1 Éveil parfait, du «nirvana sans demeure» (ssk. ''apratishthitanirvana'', tib. ''mi gnas myang 'das''), lequel transcende aussi bien les souffrances du samsara que la paix du « petit » nirvana.  +
Toute forme sous laquelle se manifeste un bouddha ou un bodhisattva pour guider les êtres selon leurs perceptions. Voir «Trois corps».  +
«Détenteur du Vajra». Nom donné par la nouvelle tradition au bouddha primordial.  +
Les Véhicules des auditeurs, des bouddhas-par-soi et des bodhisattvas.  +
Le Bouddha, le Dharma et la Sangha. Selon l’usage le plus courant, le Bouddha désigne celui qui montre la voie de la délivrance, le Dharma est son enseignement, et la Sangha, la communauté des pratiquants. Les Trois Joyaux sont le meilleur refuge contre les souffrances du samsara.  +
«Ainsi-Ailé». Épithète des bouddhas, lesquels ont atteint ou réalisé l’ainsité ou l’essence du réel.  +
Acte positif ou vertueux qui fait renaître dans les mondes supérieurs. Les mérites constituent la première des deux accumulations. On traduit souvent les termes tibétains dge ba (vertu, action positive) et ''dge rtsa'' (source de vertu pour le futur) par mérite. Voir «Accumulations».  +
Dans le bouddhisme, l’ignorance n’est pas tant une absence de savoir qu’une méprise: une compréhension erronée, ou l’incapacité de reconnaître la nature véritable et ultime de l’individu et des phénomènes auxquels est attribuée à tort une existence réelle. L’ignorance présente quatre aspects: 1. l’ignorance fondamentale (tib. ''ma rig pa''), qui est la non-reconnaissance de la conscience primordiale et de la vacuité des phénomènes; 2. un état mental obscurci (tib. ''gti mug''), qui consiste essentiellement en un manque de discernement quant à ce qu’il convient de faire et d’éviter pour se libérer du samsara; 3. le doute (tib. ''the tshom''), notamment sur la causalité karmique et l’existence des vies passées et futures; 4. les vues erronées (tib. ''lta ba nyon mong can''), qui consistent à croire que les agrégats forment le soi individuel, et que les phénomènes existent en soi et par soi.  +
L’esprit d’Éveil relatif est le vœu ou la décision d’atteindre l’Éveil parfait pour le bien de tous les êtres, associé à la pratique de l’amour, de la compassion et des six vertus transcendantes qui permettent d’atteindre ce but. L’esprit d’Éveil absolu est la sagesse non duelle, l’essence de l’esprit, le mode réel de tous les phénomènes.  +
L’une des grandes écoles de la Nouvelle Traduction (XIe siècle), fondée par Keunchog Gyalpo.  +
Ensemble des enseignements et des pratiques fondés sur les tantras.  +
«Traduction des paroles du Bouddha». Collection de soutras et de tantras traduits en tibétain, qui forme, avec le Tengyour (les traités et commentaires), le canon bouddhiste tibétain.  +
Dans le cadre de la pratique et de la méditation bouddhistes, est appelé «démon» tout ce qui fait obstacle à l’Éveil. Les textes font souvent état de quatre démons: les agrégats d’appropriation, les émotions perturbatrices, le maî tre de la mort, et certains dieux du monde du Désir, lesquels sont souvent perçus comme des personnifications de la distraction.  +
«Ancien ». La plus ancienne des écoles du bouddhisme tibétain. Ses disciples étudient et pratiquent les tantras et les enseignements issus de la première diffusion du bouddhisme au Tibet, du VIIIe siècle jusqu’aux nouvelles traductions inaugurees par Rinchen Zang po (958-1051), après la persécution du roi Langdarma.  +
Le soi-disant possesseur des agrégats (qui sont alors le « mien »), ou du corps et de l’esprit individuels. Il peut s’agir du sentiment inné du moi (tib. ''nga tsam'') comme de l’idée philosophique d’un moi essentiel, d’une subjectivité transcendantale, le «soi individuel» (ssk. ''pudgalatma'', tib.'' gan zag gi bdag'').  +
Les mondes du Désir, de la Forme et du Sans-Forme, ou le monde des dieux au-dessus de la terre, des hommes sur terre, et des nagas sous terre (tib.'' 'jig rten gsum, sa gsum, srid gsum'').  +