Monde issu de la réalisation d’un grand bodhisattva ou d’un bouddha, où les êtres peuvent progresser vers l’Éveil sans retomber dans les états d’existence inférieurs. Il peut également s’agir d’un lieu perçu comme une manifestation de la sagesse spontanée. +
«Lien sacré». Après une initiation du Véhicule de Diamant, un engagement sacré unit le maître et le disciple, les disciples d’un même maître, et le pratiquant à sa pratique. Lorsque ces vœux sont parfaitement respectés, la réalisation spirituelle ne tarde pas, mais s’ils sont rompus, en partie ou totalement, des obstacles majeurs entravent la progression spirituelle. +
Cinq caractéristiques de la sagesse primordiale, ou esprit des bouddhas, qui correspondent aux cinq tathagatas, aux cinq familles de bouddhas, etc.: la sagesse pareille au miroir (Vajrasattva, famille du Diamant), la sagesse de l’égalité (Ratnasambhava, famille du Joyau), la sagesse du parfait discernement (Amitabha, famille du Lotus), la sagesse de l’activité parfaite (Amoghasiddhi, famille de l’Action) et la sagesse de la dimension absolue (Vairocana, famille du Tathagata). +
Les dieux jouissent d’un bonheur et d’un bien-être parfaits en conséquence de leurs actions positives passées. Les non-bouddhistes considèrent cette renaissance comme un idéal à atteindre. Les dieux des mondes de la Forme et du Sans-Forme prolongent l’état méditatif commencé dans leurs vies passées, dans lequel ils étaient entrés sans l’intention de se libérer du samsara. Les dieux du monde du Désir, tel Indra, disposent d’une certaine influence sur la vie d’autrui et sont de ce fait adorés, notamment par certains hindouistes. +
Au sens le plus large, ce terme désigne la communauté des pratiquants bouddhistes, religieux et laïcs. Selon le contexte, il peut avoir une signification plus restreinte et désigner seulement la communauté monastique ou encore la communauté idéale des êtres réalisés, le Joyau de la Sangha. +
«Qui parcourt l’espace». Principe féminin associé à la sagesse. Il y a différentes catégories de dakinis: les dakinis de sagesse, qui sont pleinement éveillées, et les dakinis mondaines. +
Les Quatre Nobles Vérités sont la vérité de la souffrance, la vérité de la cause de la souffrance, la vérité de la cessation de la souffrance et la vérité de la voie qui mène à cette cessation, soit respectivement: 1. la souffrance - dont on doit reconnaître l’omniprésence dans le cercle des existences; 2. l’origine de la souffrance - c’est-à-dire les émotions négatives, qu’il convient d’éliminer; 3. la cessation de la souffrance — qui est le fruit de l’entraînement menant à l’Éveil; et 4. la voie - l’entraînement spirituel quil faut accomplir pour atteindre ce fruit. Ces Quatre Nobles Vérités constituent la base de la doctrine du bouddha Shakyamuni, et le premier enseignement quil donna à Sarnath, près de Bénarès, quarante-neuf jours après son Éveil. +
Corpus d’enseignements donnés par le Bouddha, qui traite de la discipline et de l’éthique. C’est l’une des Trois Corbeilles du canon bouddhiste. Voir «Trois Corbeilles ». +
Activité altruiste, spontanée, qui émane de la sagesse et de la compassion des êtres éveillés. Connaissance transcendante et moyens habiles sont toujours associés. +
Nom donné dans les tantras aux bodhisattvas équivalents masculins des dakinis. Les dakas mondains sont doués de pouvoirs surnaturels, bénéfiques ou non. +
Né à Nyal, au Tibet oriental. Il fut d’abord médecin, d’où son nom Dag po Lhardjé (tib. ''dwags po lha rje''), «Médecin du Dag po», une province où il exerça pendant de nombreuses années. Il reçut l’ordination à l’âge de vingt-six ans, après la disparition de sa femme et de ses deux enfants lors d’une épidé mie. Il étudia et pratiqua ensuite les enseignements de la lignée Kadampa. A trente-deux ans, il rencontra son maître racine, Milarépa, dont il devint le disciple principal et de qui il reçut la transmission des Six Yogas de Naropa. Gampopa réunit les voies du moine et du yogi. Son influence est considérable dans la tradition Kagyu. Il eut pour disciples principaux Dusoum Khyenpa (tib. ''dus gsum mkhyen pa'', 1110-1193), qui devint le premier Karmapa, ainsi que Phagmo Droupa (tib. ''phag mo gru pa rdo rje rgyal po'', 1110-1170) et Dharma Wangchouk (tib. ''dhar ma dbang phyug''). +
Aussi appelé «Petit Véhicule». Il se fonde sur le premier cycle d’enseignements du Bouddha, à savoir les enseignements sur les Quatre Nobles Vérités et les douze facteurs de la production interdépendante. Il est dit «petit» (par rapport au Grand Véhicule) car il s’adresse à ceux qui œuvrent à leur propre libération, et il est « fondamental » car il constitue la base essentielle et indispensable de tous les Véhicules. +
La tradition nyingma divise les enseignements en deux catégories: ''Kama'' (tib. ''bka' ma''), les enseignements transmis de maître à disciple en une longue lignée depuis l’époque du Bouddha, et ''Terma'' (tib. ''gter ma''), les enseignements cachés par Gourou Padmasambhava pour le bien des générations futures et découverts au moment opportun, selon ses prédictions, par des sages accomplis que l’on appelle «découvreurs de trésors» ou ''terteun'' (tib. ''gter ston''). +
Objectif des pratiquants du Petit Véhicule. Le terme fait réfé rence aux huit catégories de vœux de libération individuelle enseignés dans le Vinaya, depuis les vœux temporaires de vingt-quatre heures (''upavasa'') jusquà ceux des moines pleinement ordonnés. +