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T
«Qui parcourt l’espace». Principe féminin associé à la sagesse. Il y a différentes catégories de dakinis: les dakinis de sagesse, qui sont pleinement éveillées, et les dakinis mondaines.  +
Les Quatre Nobles Vérités sont la vérité de la souffrance, la vérité de la cause de la souffrance, la vérité de la cessation de la souffrance et la vérité de la voie qui mène à cette cessation, soit respectivement: 1. la souffrance - dont on doit reconnaître l’omniprésence dans le cercle des existences; 2. l’origine de la souffrance - c’est-à-dire les émotions négatives, qu’il convient d’éliminer; 3. la cessation de la souffrance — qui est le fruit de l’entraînement menant à l’Éveil; et 4. la voie - l’entraînement spirituel quil faut accomplir pour atteindre ce fruit. Ces Quatre Nobles Vérités constituent la base de la doctrine du bouddha Shakyamuni, et le premier enseignement quil donna à Sarnath, près de Bénarès, quarante-neuf jours après son Éveil.  +
Corpus d’enseignements donnés par le Bouddha, qui traite de la discipline et de l’éthique. C’est l’une des Trois Corbeilles du canon bouddhiste. Voir «Trois Corbeilles ».  +
Activité altruiste, spontanée, qui émane de la sagesse et de la compassion des êtres éveillés. Connaissance transcendante et moyens habiles sont toujours associés.  +
Nom donné dans les tantras aux bodhisattvas équivalents masculins des dakinis. Les dakas mondains sont doués de pouvoirs surnaturels, bénéfiques ou non.  +
Né à Nyal, au Tibet oriental. Il fut d’abord médecin, d’où son nom Dag po Lhardjé (tib. ''dwags po lha rje''), «Médecin du Dag po», une province où il exerça pendant de nombreuses années. Il reçut l’ordination à l’âge de vingt-six ans, après la disparition de sa femme et de ses deux enfants lors d’une épidé mie. Il étudia et pratiqua ensuite les enseignements de la lignée Kadampa. A trente-deux ans, il rencontra son maître racine, Milarépa, dont il devint le disciple principal et de qui il reçut la transmission des Six Yogas de Naropa. Gampopa réunit les voies du moine et du yogi. Son influence est considérable dans la tradition Kagyu. Il eut pour disciples principaux Dusoum Khyenpa (tib. ''dus gsum mkhyen pa'', 1110-1193), qui devint le premier Karmapa, ainsi que Phagmo Droupa (tib. ''phag mo gru pa rdo rje rgyal po'', 1110-1170) et Dharma Wangchouk (tib. ''dhar ma dbang phyug'').  +
Aussi appelé «Petit Véhicule». Il se fonde sur le premier cycle d’enseignements du Bouddha, à savoir les enseignements sur les Quatre Nobles Vérités et les douze facteurs de la production interdépendante. Il est dit «petit» (par rapport au Grand Véhicule) car il s’adresse à ceux qui œuvrent à leur propre libération, et il est « fondamental » car il constitue la base essentielle et indispensable de tous les Véhicules.  +
La tradition nyingma divise les enseignements en deux catégories: ''Kama'' (tib. ''bka' ma''), les enseignements transmis de maître à disciple en une longue lignée depuis l’époque du Bouddha, et ''Terma'' (tib. ''gter ma''), les enseignements cachés par Gourou Padmasambhava pour le bien des générations futures et découverts au moment opportun, selon ses prédictions, par des sages accomplis que l’on appelle «découvreurs de trésors» ou ''terteun'' (tib. ''gter ston'').  +
Litt. «pur» ou «chaste». L’un des plus grands dieux du monde de la Forme.  +
Objectif des pratiquants du Petit Véhicule. Le terme fait réfé rence aux huit catégories de vœux de libération individuelle enseignés dans le Vinaya, depuis les vœux temporaires de vingt-quatre heures (''upavasa'') jusquà ceux des moines pleinement ordonnés.  +
Ce véhicule des bodhisattvas est grand par l’ampleur de sa compassion, qui vise la libération de tous les êtres, et par la profondeur de sa vue hilosophique, qui perçoit la vacuité du soi et des phénomènes. Le Véhicule de Diamant est la branche la plus élevée du Grand Véhicule.  +
Trois aspects ou dimensions d’un bouddha: le corps absolu (''dharmakaya''), le corps de parfaite jouissance (''sambhogakaya''), et le corps d’apparition (''nirmanakaya''). Le premier fait référence à la nature de vacuité de l’Éveil ultime, et les deux autres, appelés «corps formels» (''rupakaya''), sont la manifestation spontanée du corps absolu se portant au secours des êtres.  +
«Tantra de la roue du temps ». Tantra enseigné par le bouddha historique Shakyamuni à Candrabhadra (tib. ''zla ba bzang po''), roi de Shambhala et manifestation du bodhisattva Vajrapani.  +
On distingue deux inexistences du soi (tib. ''bdag med gnyis''): l’inexistence du soi de l’individu (tib. ''gang zag gi bdag med'') et l’inexistence du soi des phénomènes (tib. ''chos kyi bdag med'').  +
1771-1851), grand maître de Rékong, dans l’Amdo, célèbre pour son immense compassion. Partout où il allait, au Tibet comme au Népal, il rachetait des animaux domestiques pour les libérer et persuadait les habitants de ne plus chasser ni de tuer. Lui-même fit vœu devant la célèbre statue de Jowo Rinpoché, à Lhassa, de ne plus manger de viande, ce qui était rare chez les Tibétains. En retraite dans les solitudes sauvages, Shabkar protégeait les petits oiseaux contre les rapaces, empêchait les insectes de s’entredé vorer et accomplissait toutes sortes d’actes inspirés par la compassion. Enfin, à maintes reprises, il apaisa les conflits sanglants qui opposaient les tribus de l’Amdo. Patrul Rinpoché suivit son exemple dans le Golok oriental, où il sauva d’innombrables vies humaines et animales.  +
Les enseignements du Bouddha sont généralement répartis en trois «Corbeilles»: les Soutras (Concentration), le Vinaya (Discipline) et l’Abhidharma (Sagesse). Ces textes étaient originellement consignés sur des feuilles de palmier que l’on rangeait dans des corbeilles.  +
1729-1791. L’un des maîtres les plus importants de la lignée nyingma, reconnu comme une manifestation de Vimalamitra, du roi Thrisong Détsen, de Gyalsé Lhardjé et de Ngari Panchen Péma Wangyal. Il eut à plusieurs reprises des visions de Gourou Padmasambhava, de Yéshé Tsogyal et de l’omniscient Longchen Rabjam (Longchenpa). Grâce aux béné dictions de ce dernier, il atteignit la parfaite réalisation des enseignements du ''Longchen nyingthig'', le trésor dharmique qu’il révéla et qui reste, aujourd’hui encore, l’un des traités les plus importants et les plus pratiqués de l’école nyingma. Les trésors de l’esprit de Jigmé Ling pa occupent neuf volumes. Les «Quatre Intrépides» (Jigmé Thrinlé Euser, Jigmé Gyalwai Nyougou, Jigmé Kundreul et Jigmé Gocha) font partie de ses disciples les plus connus.  +
1808-1887, ou Patrul Orgyen Jigmé Tcheukyi Wang po, ''dpal sprul o rgyan 'jigs med chos kyi dbang po'' (tib.). Maître hautement accompli de la tradition nyingma, originaire du Tibet oriental. Réputé pour son approche non sectaire, sa compassion et la simplicité hors du commun de son mode de vie, il est considéré comme la réincarnation de Shantideva et la manifestation de la parole de Jigmé Ling pa. Il passa l’essentiel de sa vie - excepté quelques années où il vécut à Shri Singha, le collège du monastère de Dzogchen dans le Kham - dans des grottes, des forêts et des ermitages reculés, se rendant au hasard d’un endroit à l’autre. Il voyageait la plupart du temps anonymement, vêtu en nomade laie. Dans sa jeunesse, il apprit par cœur la plupart des œuvres fondamentales comme les ''Sept Trésors'' de Longchenpa. Il pouvait ainsi enseigner durant des mois, comme il le fit au collège de Shri Singha, les sujets les plus complexes sans recourir au moindre livre. Il ne possédait à sa mort qu’un exemplaire du ''Bodhicaryavatara'' et son bol d’aumône. Il fut notamment le disciple de Jigmé Gyalwai Nyougou, de Gyalsé Shenphen Thayé et de Dzogchen Mingyour Namkhai Dorjé. Il eut comme disciples principaux Lama Mipham, Nyoshul Lhoungthok, Ônpo Tenga, et bien d’autres encore. On dit que le commentaire composé par Minyak Kunzang Seunam pour les ''Trente-Sept Stances sur la pratique des bodhisattvas'' reproduit l’enseignement oral de Patrul Rinpoché.  +
Commentaire des enseignements du Bouddha. Les shastras ne désignent pas seulement les commentaires d’un enseignement particulier — un soutra, par exemple —, mais aussi les ouvrages écrits par de grands maîtres indiens et tibétains pour exposer de manière condensée ou élaborée certains aspects de la Doctrine.  +