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Être non humain, dangereux carnassier, qui figure dans les mythologies hindoue et bouddhiste.  +
Essence éternelle et immuable de l’individu et des choses. Pour les adeptes du Grand Véhicule, la croyance à sa réalité forme la base de la croyance à l’existence réelle de toute chose, et cette croyance, appelée « ignorance», est la cause même de la souffrance quincarnent les agrégats et le samsara.  +
L’un des quatre-vingt-quatre mahasiddhas de l’Inde. Ce grand maître de la Voie médiane naquit à la fin du VIIe ou du VIIIe siècle. Il composa trois textes majeurs qui exposent l’idéal et la pratique des bodhisattvas, à savoir ''La Marche vers l’Éveil'' (ssk. ''bodhicaryavatara'', tib. ''byang chub sems dpa’i spyod pa la ’jug pa''), ''Le Compendium des instructions'' (ssk. ''shikshasamuccaya,'' tib. ''bslab pa kun las btus pa'') et ''Le Compendium des soutras'' (ssk. ''sutrasamuccaya''), qui a été perdu.  +
Le gain (''rnyed pa'') et la perte (''ma rnyed''), le plaisir (tib. ''bde ba'') et la souffrance (''sdug bsngal ba''), le renom (''snyan grags'') et l’infamie (''mi snyan pa''), la louange (''bstod pa'') et la critique (''smad pa'').  +
Perception du monde phénoménal, y compris les êtres vivants, comme étant primordialement purs et parfaits.  +
Composants psychosensoriels auxquels on peut réduire l’individu et d’où résulte l’illusion du soi. Les cinq agrégats sont les formes, les sensations, les représentations, les facteurs de composition karmique et les consciences.  +
«Fil (du discours)». Texte consignant les discours du Bouddha. Les soutras constituent l’une des Trois Corbeilles du canon bouddhiste, celle qui traite de la méditation. Voir «Trois Corbeilles».  +
Inspirée par Atisha et fondée par son disciple Dromteun, cette école de la Nouvelle Traduction met l’accent sur les enseignements de ''l'entraînement de l'esprit'' et sur le respect absolu de la discipline. Ce courant a exercé une influence décisive sur le bouddhisme tibétain.  +
Litt. «Libératrice» ou «Celle qui fait traverser (l’océan du samsara) », bodhisattva féminin incarnant l’activité compatissante de tous les bouddhas.  +
Insubstantialité ou absence d’existence propre de l’individu et des phénomènes.  +
L’une des principales écoles de la Nouvelle Traduction, fondée par Marpa le Traducteur (1012-1099). Ce courant se divise en plusieurs branches, dont les plus connues de nos jours sont les lignées Karma ou Dhakpo Kagyu, Drigoung, Droukpa et Shang pa.  +
Le dernier et le plus élevé des tantras intérieurs, sommet du système des neuf véhicules de la classification nyingma. ''Perfection'' (ou ''complétude'') signifie que toutes les qualités se trouvent réunies au complet dans la « nature de l’esprit», dont l’essence est vacuité - corps absolu; sa manifestation ou expression naturelle est la clarté ou luminosité - corps de parfaite jouissance; et l’unité de la vacuité et de la clarté est la compassion, que rien ne peut arrêter et qui embrasse toute chose - corps d’apparition. ''Grande'' signifie que cette perfection est l’état naturel de toutes choses et non seulement de l’«esprit». Les deux pratiques propres à la Grande Perfection sont le ''threkcheu'' (''khregs chod'') et le ''theugal'' (''thod rgal'').  +
Litt. «union à l’état naturel». Ce terme désigne généralement la pratique spirituelle.  +
Nom par lequel on désigne le plus couramment Padmasambhava, le maître «Né-du-Lotus», au Tibet. Le bouddha Shakyamuni prophétisa qu’il serait celui qui propagerait les enseignements des Mantras Secrets. Invité au Tibet par le roi Thrisong Détsen au VIIIe siècle, il parvint à y établir définitivement les enseignements des soutras et des tantras. Il cacha d’innombrables trésors spirituels (tib. ''termas'') pour qu’ils soient révélés au moment opportun pour le bien des géné rations futures.  +
On compte dix «terres», ou niveaux spirituels, allant de la première terre où le pratiquant réalise le sens de la vacuité, à la dixième terre après laquelle il devient bouddha. Cf. ''le Soutra des Dix Terres et Le Précieux Ornement de la Libération'', p. à 300.  +
Les bouddhas-par-soi forment avec les Auditeurs la communauté du Véhicule Fondamental. Le bouddha-par-soi atteint la libération (ou cessation de la souffrance) pour lui-même et sans l’aide d’un guide spirituel, en méditant sur les douze facteurs de la production interdépendante.  +
Conférée par un maître qualifié, l’initiation donne au disciple l’accès au Véhicule de Diamant et l’habilite à pratiquer ses enseignements pour en obtenir les accomplissements.  +
Vision ou perception de la nature véritable des choses grâce à la connaissance transcendante.  +
Corps formel parfait d’un bouddha se manifestant spontanément à partir du corps absolu. Il n’est perçu que par les bodhisattvas des trois terres les plus élevées. Le corps de jouissance est la source des corps d’apparition.  +
1012-1097, est le père de la lignée Kagyu. Né à Lhodrak, dans le Tibet méridional, il étudia d’abord avec Drogmi Lotsawa, puis se rendit à trois reprises en Inde pour rencontrer son maître principal, le mahasiddha pandit Naropa, et ses autres maîtres, Maitripa, Kukkuripa et Jñanagarbha. Le disciple principal de Marpa fut Milarépa, encore appelé Shépai Dorjé (tib. ''bzhad pa'i rdo rje'', 1040-1123), probablement l’exemple le plus fameux du disciple, du pratiquant et du maître parfaits.  +