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From Buddha-Nature

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Les souillures liées aux trois terres [pures] Sont comparables à des traces d’argile [sur une statue]. Le recueillement Adamantin des grands êtres En aura raison.  +
L’attachement et les huit autres souillures Sont donc comparables à un lotus fané et aux huit autres exemples. Ramené à sa triple nature, l’Élément Est comparable à un bouddha et ainsi de suite.  +
Cette [triple] nature est le corps du Dharma, L’ainsité et la filiation que l’on reconnaîtra Successivement dans trois comparaisons, Puis dans une seule et enfin dans cinq.  +
Le corps du Dharma présente deux aspects La très pure dimension absolue Et son analogue, les enseignements Du mode profond et du mode détaillé.  +
Bien au-delà du monde, Rien ne lui ressemble dans le monde. Voilà montrée la similitude De l’Élément et du Tathāgata.  +
Les enseignements du mode profond et subtil Évoquent le goût unique de tous les miels. Quant aux enseignements du mode détaillé, Ils ressemblent à tous ces grains dans leur balle.  +
En raison de sa nature immuable, Vertueuse et parfaitement pure, L’ainsité est comparable À une forme en or.  +
Sachez que, semblable au trésor et à l’arbre fruitier, La filiation spirituelle a deux aspects Présente sans commencement [en tant que] nature [de l’esprit] Et suprême [quand on l’a] correctement adoptée.  +
Avec la réalisation de la vraie nature Paisible des êtres, ils [connaissent] l’essence des choses. La nature [de l’esprit] étant totalement pure, Les affections y sont épuisées dès l’origine.  +
On atteint les trois corps de la bouddhéité À partir de cette double filiation. Le premier corps, de la première ; Les deux suivants, de la seconde.  +
Vous devriez savoir que la beauté du corps essentiel Est comparable à une précieuse image Parce que ce corps de nature incréée Et ses qualités forment un trésor de joyaux.  +
Le corps de parfaite jouissance évoque un monarque universel Parce qu’il détient le grand royaume du vrai Dharma. Le corps d’apparition est alors comparé à une forme en or Parce qu’il a la nature des reflets.  +
C’est la foi qui permet de réaliser L’absolu des [bouddhas] nés d’eux-mêmes. Qui n’a pas d’yeux ne peut voir L’éclat de l’orbe solaire.  +
Ici, il n’y a rien à enlever Et rien à ajouter. Regardez réellement le réel ! Quand vous le verrez, vous serez libres.  +
L’Élément est vide des souillures adventices Qui ont pour caractère d’en être séparables. Il n’est pas vide de ses insurpassables qualités Qui ont pour caractère d’en être inséparables.  +
Les Vainqueurs ont enseigné ici et là que tous les phénomènes sont vides Sous tous les aspects, comme des nuages, des rêves et des illusions. Or voici qu’ils déclarent que tous les êtres animés Ont une nature de bouddha : pourquoi ?  +
Perdre courage et mépriser les êtres plus humbles que soi, Croire à ce qui n’est pas vrai, déprécier le vrai Dharma Et, enfin, être trop attaché à soi-même : voilà cinq défauts Que cet enseignement se propose d’éliminer chez ceux qu’ils affectent.  +
La limite du réel se trouve toujours À l’écart des phénomènes conditionnés. Il est alors possible de comparer les affections, Les actes et leurs effets à des nuages, des rêves, des illusions.  +
Les affections sont comparables à des nuages ; Les actes, à des expériences faites en rêve ; Et les agrégats, qui résultent des affections Et des actes, à des illusions et des apparitions.  +
Avec l’intelligence qui réalise l’état ultime des phénomènes, [Ils connaissent] la diversité parce qu’ils voient L’omnisciente essence du réel Présente en tous les êtres.  +