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Les feux de la mort, de la maladie Et de la vieillesse sont respectivement Comparables au feu de la fin des temps, Au feu des enfers et au feu ordinaire.  +
Les sages [bodhisattvas] qui ont correctement réalisé la nature [de l’Élément] Sont libres de la naissance, de la mort, de la maladie et de la vieillesse. Or, même libres de toute adversité, et en raison de cela même, Ils manifestent la naissance et le reste par compassion pour les êtres.  +
Les sublimes [bodhisattvas] ont dissipé les souffrances De la mort, de la maladie et de la vieillesse. La naissance dérivant des affections et des actes N’est plus et ses suites ne seront point.  +
Comme ils voient tel quel et correctement, Ils dépassent la naissance et ses suites, Mais comme ils incarnent la compassion, Ils se montrent naissants, malades, vieux et morts.  +
Les enfants des Vainqueurs ont réalisé l’immuable essence du réel, Mais ceux que l’ignorance aveugle Les voient [toujours] naître, vieillir, tomber malades et mourir N’y a-t-il pas là quelque étonnante merveille ?  +
Sa réalisation ne dépend pas de conditions étrangères Car chacun la réalise par soi-même. En raison de ces trois réalisations, elle est sagesse ; Comme elle montre la voie, elle est compassion.  +
Ils ont atteint la sphère des êtres sublimes Mais se montrent dans la sphère des êtres puérils. C’est bien pourquoi les méthodes et la compassion De ces amis des êtres sont suprêmes.  +
Ils ont dépassé tous les mondes Mais ne quittent pas le monde ; Ils œuvrent pour le monde dans le monde Sans que les impuretés du monde les souillent.  +
De même que le lotus qui naît dans l’eau N’est pas souillé par l’eau, De même naissent-ils dans le monde Sans que les choses du monde les souillent.  +
Pour accomplir leur tâche, leur intelligence Brûle comme un feu qui brûle constamment, Mais ils restent constamment absorbés Dans la paix de la concentration.  +
Sur l’élan de leurs efforts antérieurs Et affranchis de toute pensée, Ils font mûrir les êtres Sans exercer le moindre effort.  +
Ils savent précisément qui aider, Comment et par quels moyens, Que ce soit avec des enseignements, des corps formels, Des actes altruistes ou certains comportements.  +
Ainsi, dans les mondes infinis comme l’espace, Ces êtres intelligents s’engagent toujours correctement À accomplir le bien des êtres de façon spontanée Sans jamais rencontrer d’obstacles.  +
Les êtres ordinaires ne voient pas de différence Entre la façon de libérer les êtres Propre aux tathāgatas et celle Des bodhisattvas en post-méditation.  +
Et pourtant, il y a la même différence Entre les bodhisattvas et les bouddhas Qu’entre une poussière et la terre toute entière Ou entre l’eau d’une empreinte de sabot et l’océan.  +
[Le corps absolu] est immuable puisqu’il possède d’inépuisables qualités ; C’est un refuge pour les êtres puisqu’il persiste sans limite future ; Il est toujours non duel puisqu’il ne pense pas ; Et c’est aussi une réalité indestructible puisque sa nature est incréée.  +
Elle est puissance parce que la sagesse et la compassion Éliminent les souffrances et les affections. Les trois premières qualités représentent le bien propre, Et les trois dernières le bien d’autrui.  +
Il ne naît pas, ne meurt pas, Ne souffre pas, ne vieillit pas, Parce qu’il est permanent, stable, Paisible et éternel.  +
Il ne naît pas dans un corps de nature mentale Puisqu’il est permanent ; Il ne meurt pas d’une mort aux inconcevables métamorphoses Puisqu’il est stable ;  +
Il ne souffre pas des maux résultant des imprégnations subtiles Puisqu’il est paisible ; Il ne vieillit pas sous l’effet des formations non contaminées Puisqu’il est éternel.  +