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Et même si cette apparence n’a absolument Aucune pensée et que rien ne l’ébranle, Il faut bien admettre que, sur la terre, Elle est de la plus grande utilité.  +
Riche de tous les joyaux les plus précieux, les qualités, l’océan de la sagesse primordiale scintille au soleil des mérites et de la sagesse ; C’est l’accomplissement définitif de tous les véhicules, une immensité dépourvue de centre et de périphérie, omniprésente comme l’espace. La bouddhéité, trésor des qualités immaculées, apparaît alors dans tous les êtres, sans différence entre eux, Tandis que se lève le vent de la compassion des bouddhas qui déchirera le filet des nuages tissé par les voiles émotionnel et cognitif.  +
Ainsi, les êtres dont la foi et les autres qualités Ne sont pas souillées mais dûment cultivées Verront mentalement le parfait Bouddha, Paré des marques majeures et mineures,  +
Marcher, rester debout, S’asseoir et s’allonger, Se livrer aux activités les plus variées, Enseigner la vérité de la paix,  +
Se taire et méditer avant de manifester Des prodiges en tout genre Ces êtres verront ces hauts faits Dans leur majestueux éclat.  +
Ce qu’ayant vu, ils aspireront À la « bouddhéité » et s’y appliqueront. Ils adopteront les causes de l’état Auquel ils aspirent et ils l’atteindront.  +
Car, même si cette apparence n’a absolument Aucune pensée et que rien ne l’ébranle, Il faut bien admettre que, dans le monde, Elle est de la plus grande utilité.  +
Les êtres ordinaires ne savent pas que cette vision Est une perception au sein de leur propre esprit. Cependant, la vue de ces formes Leur procurera de grands bienfaits.  +
Petit à petit, les êtres qui s’en tiennent À ce véhicule-ci verront, du fait de cette vision, Le suprême corps absolu à l’intérieur d’eux-mêmes Avec l’œil de la sagesse primordiale.  +
Si la terre, débarrassée de tous ses lieux inquiétants, Prenait la belle clarté d’un pur lapis, si elle devenait lisse et présentait les perfections d’un joyau, Elle serait si pure que les divers séjours divins et la forme des dieux et de leur seigneur pourraient s’y refléter. Mais peu à peu le sol perdrait ces qualités, et les reflets dont il se parait disparaîtraient.  +
Pour atteindre l’état d’Indra, les hommes et les femmes suivraient les préceptes d’un jour et les règles de conduite. Ils opteraient pour le don et les autres vertus Et, formant de pieux souhaits, ils prieraient en répandant des fleurs et [en s’adonnant à d’] autres [dévotions]. (IV, 28ab) De même, pour atteindre l’état du Seigneur des Sages qui apparaît dans leur l’esprit pareil à un pur lapis-lazuli, Pleins d’une douce allégresse, les enfants des Vainqueurs engendrent l’esprit d’Éveil. (IV, 28cd)  +
De même que sur le sol pur en lapis-lazuli Apparaît le reflet du seigneur des dieux, Sur le sol pur de l’esprit des êtres, Apparaît le reflet du Seigneur des Sages.  +
Qui ? Comment ? En appliquant Quelle discipline ? Où ? Quand ? Comme le Sage n’a pas de ces pensées, Son action est toujours spontanée.  +
L’apparition ou la disparition de ces reflets dans le monde des êtres Se produit en fonction de l’état clair ou trouble de l’esprit de chacun. De même que les reflets [d’Indra] qui apparaissent dans le monde, Il ne faut pas voir [les apparences du Bouddha] comme si elles étaient et qu’elles ne sont plus.  +
Ainsi, chez les dieux, par le pouvoir Des actes blancs de leurs vies antérieures, Sans effort ni lieu [d’origine], sans esprit Ni forme, et sans la moindre pensée,  +
Le tambour du Dharma exhorte encore Et toujours les dieux insouciants, Au son des mots : impermanence, Souffrance, irréalité du soi et paix.  +
De même, l’Omniprésent est libre de l’effort Et des quatre autres points mais, de sa parole éveillée, Il imprègne tous les êtres sans exception Et enseigne le Dharma aux êtres fortunés.  +
De même que le son du tambour Des dieux émane de leurs actes, De même, les enseignements que le Sage A prodigués au monde émanent des actes de chacun. (IV, 34) De même que sans effort, sans lieu, sans corps Et sans esprit, le son du tambour établit la paix, De même, sans effort, sans lieu, sans corps Et sans esprit, ces enseignements établissent la paix.  +
De même que dans la ville des dieux, le son du tambour leur insuffle le don de l’intrépidité Lorsque, sous l’effet de leurs affections, les dieux se jettent dans la mêlée pour vaincre les antidieux ; et de même, encore, que le tambour met fin à leurs jeux, De même, dans notre monde, la concentration du Sans-Forme et les autres vertus concourent à la cause De l’expression de la voie suprême, laquelle écrase les affections qui torturent les êtres tout en apaisant leurs souffrances.  +
Universelle, bénéfique, source de bonheur, Dotée du pouvoir des trois prodiges, La voix du Sage est éminemment Supérieure aux cymbales des dieux.  +