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T
De même que, sans jamais quitter son palais, Brahma se manifeste dans le monde du Désir À la vue des dieux et qu’à cette vision, ces derniers se détournent des objets [de plaisir], De même, sans quitter le corps absolu, le Bien-Allé s’introduit dans toutes les sphères du monde Où les êtres fortunés le voient, et cette vision leur permet d’éliminer toutes leurs souillures à jamais.  +
Par le pouvoir de ses propres souhaits antérieurs Et celui des actes vertueux des êtres divins, Brahma se manifeste sans effort. De même en est-il Pour les corps d’apparition de celui qui est né de lui-même.  +
Le départ [de Tuṣita], l’entrée dans la matrice, la naissance, l’arrivée au palais de son père, Les jeux de l’amour, la quête solitaire, le triomphe sur Māra, L’obtention de l’Éveil le plus grand et l’art de guider sur la voie de la paix Quand il eut tout montré, le Sage disparut de la vue des êtres infortunés.  +
Le soleil brûle tout. Au même instant, le lotus et d’autres fleurs S’ouvrent tandis que le nénuphar blanc se referme. Ces [fleurs] nées de l’eau ont la qualité de s’ouvrir et le défaut de se refermer, Mais l’astre n’y pense pas : de même le soleil de l’être sublime.  +
De même que, sans y penser, En émettant soudain sa lumière, Le soleil fait s’ouvrir les lotus Et mûrir d’autres [plantes],  +
Les dix terres sont la voie de la libération définitive Dont les deux accumulations forment la cause. Le fruit alors atteint est l’Éveil suprême Qui prend en charge l’Éveil au cœur des êtres.  +
De même, les rayons de vrai Dharma Du soleil du Tathāgata S’infiltrent sans la moindre pensée Dans les lotus des êtres qu’il peut aider.  +
Avec le corps absolu et les corps formels, Le soleil de l’Omniscient qui s’élève Dans l’espace de la quintessence de l’Éveil Darde ses rayons de sagesse sur les êtres.  +
Tous les êtres sensibles au Dharma du Bien-Allé Sont comparables à des coupes d’eau pure Où les innombrables reflets du soleil du Bouddha Apparaissent tous au même instant.  +
Au cœur de l’espace de la dimension absolue Qui tout embrasse à jamais, Le soleil du Bouddha brille sur les montagnes Des disciples à proportion de leurs mérites.  +
De même qu’en se levant le soleil répand sa lumière immense Et ses rayons par milliers en éclairant tout dans les mondes avant de se poser Par paliers sur les montagnes les plus hautes, les moyennes et enfin les plus basses, De même, le soleil du Vainqueur brille progressivement sur tous les êtres.  +
Le soleil ne rayonne pas jusqu’au fond de l’espace dans tous les univers Et il ne peut même pas montrer le sens d’un objet retenu sous les ténèbres de l’ignorance. La compassion incarnée éclaire tout et montre aux êtres le sens des choses Avec des lumières rayonnant de toutes les couleurs.  +
Quand le Bouddha se rend au village, les individus privés de la vue voient. Libérés de toute chose insensée, ils voient le sens et, mieux, ils l’éprouvent. Aveuglés par l’ignorance, les êtres aux prises avec l’océan des existences sont enveloppés par les ténèbres des vues fausses, Mais, à la lumière du soleil d’un bouddha, ils verront ce que leur esprit ne pouvait pas voir jusque-là.  +
De même que le Joyau magique, Exauce chacun de tous les désirs De ceux qui se trouvent dans sa sphère Instantanément et sans y penser,  +
De même, quand ceux dont les désirs diffèrent S’en remettent au Joyau magique du Bouddha, Ils entendent toute une variété d’enseignements Dont le Bouddha n’a pas conçu le moindre.  +
De même que le Joyau magique procure Sans effort ni pensée les richesses désirées, Le Sage restera dans le monde tant que celui-ci durera, Pour le bien des autres, sans effort et à proportion de leurs mérites.  +
Les innombrables affections principales et secondaires, Ainsi que leurs imprégnations, forment un voile. La condition qui à tout moment détruit [Les affections] est la grande compassion.  +
De même que, pour qui le désire en ce monde, Il est difficile de trouver le bon Joyau dans l’océan ou sous la terre, Il faut de même savoir que, pour l’infortuné dont l’esprit est pris par les affections, La vision du Bouddha est chose difficile.  +
De même que le son de l’écho, Qui jaillit de la perception des êtres N’a pas de pensées, n’est pas fabriqué Et ne se tient pas plus dedans que dehors,  +
De même, la parole des bouddhas, Qui jaillit de la perception des êtres, N’a pas de pensées, n’est pas fabriquée Et ne se tient pas plus dedans que dehors.  +