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From Buddha-Nature

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T
Ils savent précisément qui aider, Comment et par quels moyens, Que ce soit avec des enseignements, des corps formels, Des actes altruistes ou certains comportements.  +
Ainsi, dans les mondes infinis comme l’espace, Ces êtres intelligents s’engagent toujours correctement À accomplir le bien des êtres de façon spontanée Sans jamais rencontrer d’obstacles.  +
Les êtres ordinaires ne voient pas de différence Entre la façon de libérer les êtres Propre aux tathāgatas et celle Des bodhisattvas en post-méditation.  +
Et pourtant, il y a la même différence Entre les bodhisattvas et les bouddhas Qu’entre une poussière et la terre toute entière Ou entre l’eau d’une empreinte de sabot et l’océan.  +
[Le corps absolu] est immuable puisqu’il possède d’inépuisables qualités ; C’est un refuge pour les êtres puisqu’il persiste sans limite future ; Il est toujours non duel puisqu’il ne pense pas ; Et c’est aussi une réalité indestructible puisque sa nature est incréée.  +
Elle est puissance parce que la sagesse et la compassion Éliminent les souffrances et les affections. Les trois premières qualités représentent le bien propre, Et les trois dernières le bien d’autrui.  +
Il ne naît pas, ne meurt pas, Ne souffre pas, ne vieillit pas, Parce qu’il est permanent, stable, Paisible et éternel.  +
Il ne naît pas dans un corps de nature mentale Puisqu’il est permanent ; Il ne meurt pas d’une mort aux inconcevables métamorphoses Puisqu’il est stable ;  +
Il ne souffre pas des maux résultant des imprégnations subtiles Puisqu’il est paisible ; Il ne vieillit pas sous l’effet des formations non contaminées Puisqu’il est éternel.  +
En associant les vers correspondants Des strophes précédentes, on connaîtra le sens De la permanence, de la stabilité, de la paix et de l’éternité De l’immensité inconditionnée.  +
La permanence, c’est l’immutabilité, Puisque [le corps absolu] possède d’inépuisables qualités. La stabilité, c’est une nature de refuge, Puisqu’il a la même limite [que le saṃsāra].  +
La paix, c’est la non duelle essence du réel, Puisqu’il a pour nature de ne pas penser. L’éternité, c’est l’indestructibilité, Puisqu’il n’a pas de qualités artificielles.  +
Voici le corps absolu, le tathāgata, Les vérités des êtres sublimes et l’absolu nirvāṇa. Inséparable de ses qualités comme le soleil de ses rayons, Il n’est de nirvāṇa que la bouddhéité.  +
En bref, sachez que comme on peut approcher le sens De l’immensité non contaminée sous quatre angles, Le « corps absolu » et les trois autres termes ci-dessus Sont de simples synonymes.  +
[L’immensité non contaminée], c’est la bouddhéité indissociable de ses qualités, La filiation obtenue telle quelle, L’essence du réel qui ne ment ni ne trompe Et la paix naturelle des origines.  +
Éveil manifeste et parfait à toutes choses Et élimination des souillures avec leurs imprégnations – Le bouddha et le nirvāṇa Au sens sacré ne sont pas deux.  +
La libération a pour caractéristique D’être inséparable de ses qualités – complètes, Innombrables, inconcevables et immaculées. Cette libération est le tathāgata.  +
Imaginez des peintres aux talents différents Qui ne savent représenter de parties du corps que celles qu’ils connaissent. Le maître du royaume leur offre une toile « Travaillez ensemble, dit-il, et faites mon portrait ! » À cet ordre, ils se mettent à l’ouvrage mais l’un d’eux Doit soudain se rendre à l’étranger. Celui-là disparu, il sera impossible d’achever le tableau dans toutes ses parties. Fin de la parabole.  +
Imaginez des peintres aux talents différents Qui ne savent représenter de parties du corps que celles qu’ils connaissent. Le maître du royaume leur offre une toile « Travaillez ensemble, dit-il, et faites mon portrait ! » À cet ordre, ils se mettent à l’ouvrage mais l’un d’eux Doit soudain se rendre à l’étranger. Celui-là disparu, il sera impossible d’achever le tableau dans toutes ses parties. Fin de la parabole.  +
À ce qui n’est ni inexistant, ni existant, ni existant et inexistant, ni autre qu’existant et inexistant, Qui est impossible à analyser, indéfinissable, connu par l’expérience personnelle, en paix, Immaculé, rayonnant de la lumière de la sagesse primordiale, Et qui, pour tout objet perçu, détruit l’attachement, l’aversion et la taie [de l’ignorance] Au soleil du vrai Dharma, je rends hommage.  +