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T
De même que, le monde prenant le chemin de la vertu, Les nuages nés du vent se répandent en pluies, De même, pour accroître les vertus d’un monde où souffle le vent de l’amour, Des nuages de la bouddhéité tombe la pluie du vrai Dharma.  +
Plein de connaissance et d’amour pour le monde, Il trône au centre de l’espace, inaltéré par le changeant et l’immuable. Les nuages du Seigneur des Sages, qui consistent en l’eau pure des recueillements et des formules de mémoire, Produiront des moissons de vertus.  +
Fraîche, agréable, douce et légère, L’eau qui tombe des nuages Se charge d’un grand nombre de saveurs, Comme le salé, au contact de la terre. (IV, 48) De même, la pluie de l’octuple sentier des êtres sublimes Qui jaillit des immenses nuées de la compassion Aura autant de goûts différents Qu’il y a de formes d’esprit chez les êtres.  +
Ceux qui ont foi dans le véhicule suprême, Ceux qui restent neutres et ceux qui lui sont hostiles Forment trois groupes d’êtres comparables À des êtres humains, des paons et des prétas  +
À la fin du printemps, les hommes et les oiseaux qui ne volent pas souffrent de l’absence des nuages, Alors que les prétas pâtissent des pluies d’été qui s’abattent sur la terre. De même, suivant que, des nuées de la compassion, l’eau des enseignements jaillit ou non, Ceux qui, dans les mondes, aspirent au Dharma et ceux qui lui sont hostiles correspondent aux éléments de la comparaison.  +
Quand s’abattent sur la terre de grosses gouttes de pluie, des pierres brûlantes ou des flammes de diamant, Les nuages ne se soucient pas plus des petites bêtes que de celles qui se sont réfugiées dans la montagne. Les gouttes, des plus petites aux plus grosses, qui tombent des nuages de l’amour et de la connaissance Ne se soucient absolument pas des affections qu’elles purifient ni de la tendance à voir un soi.  +
[Les activités éveillées ne s’interrompent jamais] Parce qu’elles ont lieu sans pensées comme celles-ci La libération définitive, son point d’appui, Son fruit, les êtres pris en charge, Les voiles et la condition de leur élimination.  +
Dans le cercle sans commencement des morts et des renaissances, les êtres suivent cinq voies Mais, de même qu’il n’y a pas de bonnes odeurs dans les excréments, il n’y a jamais de bonheur dans les cinq destinées. Cette souffrance permanente née de la rencontre avec les armes, le feu, le sel et d’autres supplices encore S’apaise quand, des nuées de la compassion, tombe une abondante pluie de vrai Dharma.  +
Comme ils ont compris que les dieux souffraient de la déchéance [qui suit leur mort] et les hommes de la quête effrénée [du plaisir], Les sages n’aspirent pas aux suprêmes pouvoirs des dieux et des hommes. Grâce à la connaissance supérieure et aux paroles du Tathāgata qu’ils ont suivies avec foi, Ils voient avec sagesse que « ceci est la souffrance, cela en est la cause, et cela la cessation ».  +
De même qu’il faut reconnaître la maladie et en éliminer la cause En prenant des remèdes qui rétabliront la santé, Il faut reconnaître la souffrance, en éliminer la cause Et réaliser sa cessation en empruntant la voie.  +
De même que, sans quitter son palais, Brahma manifeste des apparences De lui-même dans tous les lieux divins Sans fournir le moindre effort,  +
De même, sans quitter le corps absolu Et sans effort, le Sage montre des apparences De lui-même dans toutes les sphères Aux êtres assez fortunés pour cela.  +
De même que, sans jamais quitter son palais, Brahma se manifeste dans le monde du Désir À la vue des dieux et qu’à cette vision, ces derniers se détournent des objets [de plaisir], De même, sans quitter le corps absolu, le Bien-Allé s’introduit dans toutes les sphères du monde Où les êtres fortunés le voient, et cette vision leur permet d’éliminer toutes leurs souillures à jamais.  +
Par le pouvoir de ses propres souhaits antérieurs Et celui des actes vertueux des êtres divins, Brahma se manifeste sans effort. De même en est-il Pour les corps d’apparition de celui qui est né de lui-même.  +
Le départ [de Tuṣita], l’entrée dans la matrice, la naissance, l’arrivée au palais de son père, Les jeux de l’amour, la quête solitaire, le triomphe sur Māra, L’obtention de l’Éveil le plus grand et l’art de guider sur la voie de la paix Quand il eut tout montré, le Sage disparut de la vue des êtres infortunés.  +
Le soleil brûle tout. Au même instant, le lotus et d’autres fleurs S’ouvrent tandis que le nénuphar blanc se referme. Ces [fleurs] nées de l’eau ont la qualité de s’ouvrir et le défaut de se refermer, Mais l’astre n’y pense pas : de même le soleil de l’être sublime.  +
De même que, sans y penser, En émettant soudain sa lumière, Le soleil fait s’ouvrir les lotus Et mûrir d’autres [plantes],  +
Les dix terres sont la voie de la libération définitive Dont les deux accumulations forment la cause. Le fruit alors atteint est l’Éveil suprême Qui prend en charge l’Éveil au cœur des êtres.  +
De même, les rayons de vrai Dharma Du soleil du Tathāgata S’infiltrent sans la moindre pensée Dans les lotus des êtres qu’il peut aider.  +
Avec le corps absolu et les corps formels, Le soleil de l’Omniscient qui s’élève Dans l’espace de la quintessence de l’Éveil Darde ses rayons de sagesse sur les êtres.  +