RGV Chapter I
From Buddha-Nature
Les qualités et, enfin, les activités éveillées Le corps du traité tout entier se ramène
À ces sept points de vajra.Et dans le même ordre. Les trois premiers viennent De l’introduction du Soûtra du Roi Dhāraṇīśvara Et les quatre derniers de la classification
De la Communauté vient l’obtention de la quintessence,
Enfin, l’obtention de cette sagesse est l’Éveil suprême doté des forces
Et des autres qualités utiles au bien de tous les êtres.Qui, pleinement éveillé, montre la voie indestructible et éternelle
Qui brandit le vajra suprême, l’épée de la sagesse et de la compassion,
À lui qui abat le mur des doutes cerné par la jungle des vues,
Réalisée sans conditions étrangères, Pourvue de sagesse, de compassion et de puissance,
Ainsi que des deux bienfaits.Ni milieu, ni fin, elle est incomposée. Douée de la paix du corps absolu,
On la dit spontanée.Car chacun la réalise par soi-même. En raison de ces trois réalisations, elle est sagesse ;
Comme elle montre la voie, elle est compassion.Éliminent les souffrances et les affections. Les trois premières qualités représentent le bien propre,
Et les trois dernières le bien d’autrui.ni autre qu’existant et inexistant, Qui est impossible à analyser, indéfinissable, connu par l’expérience personnelle, en paix, Immaculé, rayonnant de la lumière de la sagesse primordiale, Et qui, pour tout objet perçu, détruit l’attachement, l’aversion et la taie [de l’ignorance]
Au soleil du vrai Dharma, je rends hommage.Le Dharma est pureté, clarté et antidote. Libre de l’attachement dont il délivre,
Il a pour caractéristiques les deux vérités.Aux vérités de la cessation et de la voie. On saura que dans cet ordre
Chacune possède trois qualités.Connu des [seuls] êtres sublimes, il est inconcevable. Paix, il est libre des deux [voiles] et de la pensée ;
Sa pureté et ses deux autres qualités l’assimilent au soleil.que les affections n’ont pas d’essence, Si bien qu’ils réalisent correctement la paix, l’inexistence ultime du soi de tous les êtres. À ceux qui voient la présence en tous de la bouddhéité parfaite car ils ont une intelligence libre de voiles ; À ceux dont la vision de sagesse a pour objet
la pureté et l’infinité des êtres, je rends hommage.Sur l’essence des choses et leur diversité est pur, L’assemblée des sages qui ne régressent plus
Possède d’insurpassables qualités.Paisible des êtres, ils [connaissent] l’essence des choses. La nature [de l’esprit] étant totalement pure,
Les affections y sont épuisées dès l’origine.[Ils connaissent] la diversité parce qu’ils voient L’omnisciente essence du réel
Présente en tous les êtres.Que chacun connaît par soi-même. Elle est pure parce que, dans l’immensité immaculée,
Il n’y a pas d’attachement ni d’obstaclesEt [proche de] l’insurpassable sagesse des bouddhas, Les êtres sublimes qui ne régressent plus
Sont des refuges pour tous les êtres vivants.Du maître, de l’enseignement et des disciples, Du point de vue des adeptes des trois véhicules
Et des aspirations aux trois activités.Ne sont de suprêmes refuges promis à durer. L’un parce qu’il faudra le laisser derrière soi, parce qu’il est trompeur et qu’il n’existe pas ;
Et l’autre parce qu’on y trouve encore de la peur.N’ont qu’un seul refuge : le Bouddha, Car le Sage a pour corps le Dharma
Et qu’il est le but ultime de la Communauté.Pour leur rareté, leur pureté et leurs pouvoirs, Parce qu’ils sont les ornements du monde
Et parce qu’ils sont suprêmes et immuables.Des qualités immaculées des bouddhas et de leurs activités de Vainqueurs Émergent les Trois Joyaux de vertu,
L’objet même de ceux qui voient la vérité absolue.Est l’objet de ceux qui voient tout. Les quatre points sont inconcevables
Pour quatre raisons. Respectivement :Parce que [l’Éveil] est dépourvu de souillures et pourtant purifié ; Parce que les qualités ne sont pas séparées [de l’essence du réel] ;
Et parce que les [activités] spontanées ne recourent pas à la pensée.Ses attributs et ce qui amène à la réalisation De ces quatre points, le premier est la cause
De la purification et les trois autres ses conditions.Que l’ainsité est indifférenciée, Et que la filiation spirituelle existe,
Tous les êtres sont toujours porteurs de la quintessence des bouddhas.Que sa nature immaculée est non duelle Et que la filiation spirituelle des bouddhas est une métaphore du fruit, Il est enseigné que tous les êtres sont porteurs
de la quintessence des bouddhas.La dotation, la manifestation, les états et l’omniprésence, L’immutabilité perpétuelle et les indissociables qualités
Voilà les points qui permettent de comprendre la dimension absolue.Sa nature demeure à jamais libre des affections. Elle émerge de l’aspiration au Dharma, de la connaissance supérieure,
Du recueillement et de la compassion.Et de nature humide, Elle est analogue
Au précieux joyau, à l’espace et à l’eau.La peur des souffrances du saṃsāra Et l’indifférence au bien des êtres Sont respectivement les voiles des hédonistes, Des hétérodoxes, des auditeurs et des [bouddhas] nés d’eux-mêmes. L’aspiration supérieure et les trois autres qualités
Sont alors les causes de leur purification.La peur des souffrances du saṃsāra Et l’indifférence au bien des êtres Sont respectivement les voiles des hédonistes, Des hétérodoxes, des auditeurs et des [bouddhas] nés d’eux-mêmes. L’aspiration supérieure et les trois autres qualités
Sont alors les causes de leur purification.Pour mère la connaissance qui produit les qualités des bouddhas, Pour matrice la félicité de la concentration, et pour nourrice la compassion,
Ceux-là sont assurément les enfants et les successeurs des Sages.De pureté, de soi, de félicité et de permanence. Il a pour fonction le dégoût de la souffrance,
L’aspiration à la paix et le vœu de l’atteindre.Consiste en ces antidotes qui s’opposent Aux quatre types de méprises
Relatives au corps absolu.Et qu’il n’a plus d’imprégnations karmiques. Il est le vrai soi parce que les élaborations
Du soi et du sans-soi y sont apaisées.De nature mentale et à leurs causes. Il est permanence parce qu’il réalise
L’égalité du saṃsāra et du nirvāṇa.avec la connaissance transcendante ; Et comme ils ont soif des êtres vivants, ils ne consomment pas la paix. Avec l’intelligence et la compassion pour méthodes d’Éveil,
Les êtres sublimes ne se tiennent ni dans le saṃsāra ni dans le nirvāṇa.Nous ne nous lasserions pas de souffrir Et ne voudrions pas d’un nirvāṇa
Qui ne nous inspirerait ni intérêt ni désir.Et que le nirvāṇa a pour qualité le bonheur Est dû à la présence de la filiation spirituelle –
Ce n’est pas le cas chez ceux qui en sont dépourvus.[L’Élément] ressemble au Grand Océan. On le compare aussi à une lampe car, en essence,
Il possède d’indissociables qualités.De la sagesse des Vainqueurs et de la compassion, L’enseignement le compare à l’Océan
Sous le rapport du réceptacle, des joyaux et de l’eau.La sagesse primordiale et l’absence de souillures sont indissociables de l’ainsité. Voilà autant de qualités qui correspondent à celles d’une lampe –
La lumière, la chaleur et les couleurs.Chez les êtres ordinaires, les êtres sublimes Et les parfaits bouddhas, Celui qui voit le réel
Montre aux êtres leur essence de Vainqueurs.Ceux qui voient les vérités s’en détournent ; Et les tathāgatas sont tels quels,
Dégagés de l’erreur et des élaborations conceptuelles.Sont respectivement appelés « Être ordinaire », « bodhisattva »,
Et « tathāgata ».Et aux cinq autres points Pour l’enseigner en fonction
Des trois états et de leurs trois noms.De ne pas penser se répand en tout lieu, De même, la nature de l’esprit est omniprésente
Comme l’immensité immaculée.Les défauts, les qualités et l’ultime, À l’image de l’espace [qui pénètre] toute forme
Inférieure, moyenne ou supérieure.Et le caractère naturel de ses qualités, Telle elle était, telle elle sera
L’essence du réel est immuable.Rien ne peut souiller l’espace omniprésent, Rien ne peut souiller cette présence
En tous et en chaque être.Naissent et meurent dans l’espace, De même les facultés des sens naissent
Et meurent dans l’immensité inconditionnée.Aucun feu n’a jamais consumé l’espace, Cette [essence] ne se consume pas aux feux
De la mort, de la maladie et de la vieillesse.Le vent [s’étend] dans l’espace, mais l’espace Ne repose pas sur les éléments vent
Ou eau, ni sur l’élément terre.Reposent sur les actes et les affections ; Les actes et les affections reposent
Toujours sur les activités erronées du mental.Elles-mêmes sur la pureté de l’esprit, Mais la nature de l’esprit
Ne repose sur aucun de ces phénomènes.Sont semblables à l’élément terre. Sachez aussi que les actes et les affections des êtres
Évoquent l’élément eau.Comme l’élément vent. Quant à la nature [De l’esprit], elle n’a pas de fondement
Et ne repose sur rien, comme l’élément espace.Reposent sur la nature de l’esprit ; Des activités erronées du mental
Procèdent les actes et les affections.Émergent les agrégats, les domaines et les sources Qui apparaissent et disparaissent comme
[Les mondes] qui naissent et se détruisent.De l’esprit n’a ni cause ni condition Et n’est pas une combinaison ; elle n’a pas non plus
De naissance, de cessation et de durée.Est immuable comme l’espace. Nées d’idées fausses, les souillures adventices
Comme l’attachement ne l’affecteront jamais.Ne saurait la produire, guère plus Que ne sauraient la consumer les feux insupportables
De la maladie, de la vieillesse et de la mort.Et de la vieillesse sont respectivement Comparables au feu de la fin des temps,
Au feu des enfers et au feu ordinaire.la nature [de l’Élément] Sont libres de la naissance, de la mort, de la maladie et de la vieillesse. Or, même libres de toute adversité, et en raison de cela même,
Ils manifestent la naissance et le reste par compassion pour les êtres.De la mort, de la maladie et de la vieillesse. La naissance dérivant des affections et des actes
N’est plus et ses suites ne seront point.Ils dépassent la naissance et ses suites, Mais comme ils incarnent la compassion,
Ils se montrent naissants, malades, vieux et morts.Mais ceux que l’ignorance aveugle Les voient [toujours] naître, vieillir, tomber malades et mourir
N’y a-t-il pas là quelque étonnante merveille ?Mais se montrent dans la sphère des êtres puérils. C’est bien pourquoi les méthodes et la compassion
De ces amis des êtres sont suprêmes.Mais ne quittent pas le monde ; Ils œuvrent pour le monde dans le monde
Sans que les impuretés du monde les souillent.N’est pas souillé par l’eau, De même naissent-ils dans le monde
Sans que les choses du monde les souillent.Brûle comme un feu qui brûle constamment, Mais ils restent constamment absorbés
Dans la paix de la concentration.Et affranchis de toute pensée, Ils font mûrir les êtres
Sans exercer le moindre effort.Comment et par quels moyens, Que ce soit avec des enseignements, des corps formels,
Des actes altruistes ou certains comportements.Ces êtres intelligents s’engagent toujours correctement À accomplir le bien des êtres de façon spontanée
Sans jamais rencontrer d’obstacles.Entre la façon de libérer les êtres Propre aux tathāgatas et celle
Des bodhisattvas en post-méditation.Entre les bodhisattvas et les bouddhas Qu’entre une poussière et la terre toute entière
Ou entre l’eau d’une empreinte de sabot et l’océan.d’inépuisables qualités ; C’est un refuge pour les êtres puisqu’il persiste sans limite future ; Il est toujours non duel puisqu’il ne pense pas ;
Et c’est aussi une réalité indestructible puisque sa nature est incréée.Ne souffre pas, ne vieillit pas, Parce qu’il est permanent, stable,
Paisible et éternel.Puisqu’il est permanent ; Il ne meurt pas d’une mort aux inconcevables métamorphoses
Puisqu’il est stable ;Puisqu’il est paisible ; Il ne vieillit pas sous l’effet des formations non contaminées
Puisqu’il est éternel.Des strophes précédentes, on connaîtra le sens De la permanence, de la stabilité, de la paix et de l’éternité
De l’immensité inconditionnée.Puisque [le corps absolu] possède d’inépuisables qualités. La stabilité, c’est une nature de refuge,
Puisqu’il a la même limite [que le saṃsāra].Puisqu’il a pour nature de ne pas penser. L’éternité, c’est l’indestructibilité,
Puisqu’il n’a pas de qualités artificielles.Les vérités des êtres sublimes et l’absolu nirvāṇa. Inséparable de ses qualités comme le soleil de ses rayons,
Il n’est de nirvāṇa que la bouddhéité.De l’immensité non contaminée sous quatre angles, Le « corps absolu » et les trois autres termes ci-dessus
Sont de simples synonymes.indissociable de ses qualités, La filiation obtenue telle quelle, L’essence du réel qui ne ment ni ne trompe
Et la paix naturelle des origines.Et élimination des souillures avec leurs imprégnations – Le bouddha et le nirvāṇa
Au sens sacré ne sont pas deux.D’être inséparable de ses qualités – complètes, Innombrables, inconcevables et immaculées.
Cette libération est le tathāgata.Qui ne savent représenter de parties du corps que celles qu’ils connaissent. Le maître du royaume leur offre une toile « Travaillez ensemble, dit-il, et faites mon portrait ! » À cet ordre, ils se mettent à l’ouvrage mais l’un d’eux Doit soudain se rendre à l’étranger. Celui-là disparu, il sera impossible d’achever le tableau dans toutes ses parties.
Fin de la parabole.Qui ne savent représenter de parties du corps que celles qu’ils connaissent. Le maître du royaume leur offre une toile « Travaillez ensemble, dit-il, et faites mon portrait ! » À cet ordre, ils se mettent à l’ouvrage mais l’un d’eux Doit soudain se rendre à l’étranger. Celui-là disparu, il sera impossible d’achever le tableau dans toutes ses parties.
Fin de la parabole.Qui ne savent représenter de parties du corps que celles qu’ils connaissent. Le maître du royaume leur offre une toile « Travaillez ensemble, dit-il, et faites mon portrait ! » À cet ordre, ils se mettent à l’ouvrage mais l’un d’eux Doit soudain se rendre à l’étranger. Celui-là disparu, il sera impossible d’achever le tableau dans toutes ses parties.
Fin de la parabole.Qui ne savent représenter de parties du corps que celles qu’ils connaissent. Le maître du royaume leur offre une toile « Travaillez ensemble, dit-il, et faites mon portrait ! » À cet ordre, ils se mettent à l’ouvrage mais l’un d’eux Doit soudain se rendre à l’étranger. Celui-là disparu, il sera impossible d’achever le tableau dans toutes ses parties.
Fin de la parabole.La discipline, la patience et les autres vertus. [Le portrait] est une forme donnée
À la vacuité en tout suprême.Éclairent, rayonnent et purifient Sans se séparer [du corps absolu] ;
On les compare à la lumière du soleil, à ses rayons et à son orbe.Sans atteindre la bouddhéité, De même qu’on ne peut voir le soleil
Sans sa lumière et ses rayons.La quintessence des Vainqueurs. Il s’impose maintenant d’en reconnaître la présence
Dans l’enveloppe des affections en s’aidant de comparaisons.Le grain dans la balle, l’or dans les immondices, Un trésor enterré, le germe [d’un grand arbre né] d’un petit fruit,
Une statue de bouddha dans des haillons,Ou encore comme une précieuse image dans l’argile [du moule] Cet Élément ainsi présent dans les êtres est voilé
Par les souillures adventices des affections.la terre, le fruit et les haillons, De même que la femme tourmentée par les flammes de la souffrance et l’argile, représentent les souillures, Tandis que le bouddha, le miel, le grain, l’or, le trésor, le banian, l’image, Le maître suprême des continents et la statue en or
représentent l’Élément sublime et immaculé.Un tathāgata rayonnant de mille marques. Un homme qui a purifié l’œil divin le voit
Et l’extrait de la corolle fanée du lotus.Sa propre nature chez les êtres de l’enfer des Tourments Insurpassables. Compassion incarnée, libre des voiles, il restera jusqu’à la fin des temps
Pour libérer les êtres des voiles qui les obscurcissent.Arrache les pétales de la fleur. De même, le sage qui voit dans chaque être la quintessence des parfaits bouddhas enfermée dans les souillures de l’attachement, de la haine et des autres poisons
Élimine ces voiles par compassion.Est cerné par les abeilles, L’homme ingénieux exercera son habileté
En détachant le miel des insectes.L’Élément de connaissance comparable au miel, N’a de cesse que d’éliminer à jamais
Les voiles ici comparés à des abeilles.Disperse les insectes et dispose du miel à sa guise. De même, la connaissance non contaminée présente en chaque être est comparable au miel ; Les affections aux abeilles ; et le Vainqueur habile à les détruire
à cet homme.Utilisable par l’homme. Pour s’en nourrir il faut
L’extraire de la balle.Mêlé cependant à la souillure des affections, N’aura pas été libéré de cette promiscuité avec la souillure des affections, Les Vainqueurs n’exerceront leurs activités
dans aucun des trois mondes.encore dans la balle, et avec leurs barbes, Ne peuvent rien donner de bon à manger s’ils ne sont pas bien préparés, Le seigneur des qualités, présent en chaque être, emprisonné toutefois dans la gangue des affections, Ne peut offrir la saveur des plaisirs du Dharma à des êtres
tenaillés par la faim des affections.Son or dans les immondices Mais, en raison de sa nature inaltérable,
L’or resta intact pendant des siècles,L’aperçoive et dise à un être humain « Il y a ici de l’or, le plus précieux des joyaux.
Purifiez-le et faites-en tout ce que l’on fait avec les précieux joyaux !Dans les immondices des affections, Le sage fait sur tous les êtres tomber les pluies
Du vrai Dharma pour les laver de la boue des affections.en montre avec insistance La sublime beauté à un être humain pour qu’il le nettoie parfaitement. De même, voyant en chaque être le joyau de la bouddhéité parfaite tombé dans les grandes immondices des affections, Le Vainqueur enseigne le Dharma aux êtres
pour qu’ils purifient cette [quintessence].Est enfoui un trésor inépuisable. Le pauvre homme l’ignore et le trésor
Ne lui dit pas où il se trouve.De l’essence du réel sans ajout ni retrait. Ne l’ayant pas compris, les êtres subissent constamment
Les souffrances de la pauvreté sous maintes formes.Lui dire sa présence – que le malheureux continue d’ignorer. De même, le trésor du réel se cache dans la maison de l’esprit des êtres comme chez le pauvre homme, Et c’est bien pour qu’ils le trouvent
que de vrais sages viennent au monde.A l’inaliénable propriété de germer. Une terre labourée, De l’eau et d’autres [conditions] concourent alors
À la formation graduelle de la substance du roi des arbres.et les autres [émotions] qui affectent les êtres, Il y a aussi l’immensité vertueuse de l’Élément du réel. De même, avec le concours de telle et telle vertu,
Cet Élément devient peu à peu la substance du roi des sages.sont autant de conditions Qui, sous la peau des fruits du palmier ou du manguier, coopèrent à la naissance d’un grand arbre. De même, sous la peau du fruit des émotions qui affectent les êtres, loge la graine de la bouddhéité parfaite Différentes conditions vertueuses permettront de voir
le germe du Dharma pendant qu’il croît.Enveloppée dans de puantes guenilles. Un dieu qui l’a vue abandonnée sur la route
En avertit les passants pour qu’ils la libèrent.Chez les animaux aussi, la substance d’un bouddha Enveloppée dans toute la variété des affections,
Montrera les moyens de l’en délivrer.une statue du Bouddha toute en matières précieuses enveloppée dans de puants haillons La montre aux passants pour qu’ils l’en délivrent.
De même, lorsqu’il voit sur les chemins du saṃsāra,
jusques et y compris chez les animaux,
l’Élément enfoui sous les guenilles des affections,
Qui vit dans un asile pour les déshérités. Même enceinte de la gloire d’un souverain,
Elle ignore que son sein abrite le maître des hommes.de la naissance dans le saṃsāra Et la femme enceinte figure les êtres qui ne se sont pas purifiés. Ce qui est présent en elle assure sa protection ; Quant à l’Élément immaculé, il est comparable
[au monarque] qu’elle porte en son sein.a beau porter un monarque en son sein, Elle n’en subit pas moins les pires souffrances dans un asile pour les déshérités. De même, les êtres qui, sous l’emprise des affections, n’ont pas l’esprit en paix Restent sur le terrain de la souffrance et se sentent abandonnés
malgré le protecteur qu’ils portent en eux.Présente, du dehors, une nature argileuse. Ce que voyant, les êtres avertis enlèveront l’enveloppe extérieure
Pour nettoyer la [statue en] or qui se trouve à l’intérieur.De nature lumineuse sont fortuites, [Ceux qui ont atteint] l’Éveil suprême lavent de leurs voiles
Les êtres comparables à des mines de joyaux.Confinée dans l’argile refroidie, l’orfèvre l’en dégage. De même, les omniscients, qui connaissent l’or pur de l’esprit apaisé, Enseignent-ils le Dharma pour faire disparaître les voiles
en frappant « là où il faut ».Dans la balle du grain, dans les immondices, dans la terre, Sous la peau du fruit, sous les guenilles, dans la matrice
D’une pauvresse et dans un moule en glaise,De même qu’à l’or, à un trésor, à un grand arbre, Une précieuse image, un monarque universel
Et une statue en or,Avec l’enveloppe des affections. La pureté naturelle de l’esprit
Est telle depuis l’absence de commencement.Ainsi que leur vive émergence et leurs imprégnations, De même que les souillures éliminées sur les voies de vision et de méditation,
Ou encore sur les terre impures et les terres pures :Le lotus fané et les autres comparaisons, Mais les enveloppes des affections secondaires
Présentent des millions et des millions de subdivisions.Sont disposés ci-dessus de façon à correspondre, Dans le même ordre, au lotus fané
Et aux huit autres comparaisons.De ces souillures ; les arhats par une, Les disciples [sur les voies avec apprentissage] par deux ;
Et les sages [bodhisattvas] par deux souillures aussi.On se sent toujours heureux. Mais cette joie bientôt s’évanouit,
Comme la joie née du désir décline aussi.Excitées jouent du dard, La colère en surgissant
Arrache le cœur.Est recouvert par la balle, La vision de la quintessence est bloquée
Par la coquille de l’ignorance.Immonde est l’émergence [des poisons], Car elle est la cause dont dépend le désir
De ceux qui lui sont attachés.Sont d’introuvables trésors ignorés, La [sagesse] spontanée des êtres est voilée
Par la terre des imprégnations de l’ignorance.Déchire le tégument de la graine. De même, la vision du réel supprime
[Les souillures] qui sur cette voie s’éliminent.[Les arhats] ont vaincu l’essentiel – la croyance à l’individualité. Les objets que la sagesse primordiale élimine sur la voie de méditation
Ressemblent, dit-on, à des guenilles ou des haillons.Sont comparables aux souillures d’une matrice Et la sagesse non conceptuelle et parfaitement mûre
À un [embryon] délivré de la matrice.Sont comparables à des traces d’argile [sur une statue]. Le recueillement Adamantin des grands êtres
En aura raison.Sont donc comparables à un lotus fané et aux huit autres exemples. Ramené à sa triple nature, l’Élément
Est comparable à un bouddha et ainsi de suite.L’ainsité et la filiation que l’on reconnaîtra Successivement dans trois comparaisons,
Puis dans une seule et enfin dans cinq.La très pure dimension absolue Et son analogue, les enseignements
Du mode profond et du mode détaillé.Rien ne lui ressemble dans le monde. Voilà montrée la similitude
De l’Élément et du Tathāgata.Évoquent le goût unique de tous les miels. Quant aux enseignements du mode détaillé,
Ils ressemblent à tous ces grains dans leur balle.avidyā - Literally "unknowing," it refers to a lack of knowledge or misunderstanding of the nature of reality. As such, it is considered to be the root cause of suffering and the basis for the arising of all other negative mental factors. Skt. अविद्या Tib. མ་རིག་པ་ Ch. 無明
pratipakṣa - An antidote or remedy that contributes or supports the elimination or pacification of a particular ailment or affliction. Skt. प्रतिपक्ष Tib. གཉེན་པོ་ Ch. 對治
Bodhisattva - A person who seeks enlightenment for the sake of others. In Mahāyāna Buddhism, a Bodhisattva is a compassionate being who is training on the path to Buddhahood and aspires to eliminate the suffering of all beings and take all sentient beings to the state of enlightenment. The Mahāyāna sūtras including those on buddha-nature generally have Bodhisattvas as the main audience or interlocutors for the Buddha's discourses. Skt. बोधिसत्त्व Tib. བྱང་ཆུབ་སེམས་དཔའ། Ch. 菩薩
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